Aménagement des abords du calvaire

Le 21 octobre, l'entreprise BEAUDOIN a entamé les travaux d'aménagement paysager du calvaire suivant les plans et directives fournis par notre secrétaire, qui est aussi architecte-paysagiste. Piquetage, décapage, terrassement, nivellement, mise en place de paillage, de volige, ont été effectués avec précision. Maintenant, les plantations de fleurs, d'arbres et les ensemencements de gazon vont embellir ces abords, ainsi que vous pouvez le voir grâce aux différents clichés ci-après. Dans quelque temps, les passants pourront se réjouir devant la beauté de ce site. L’inauguration en est envisagée le 25 septembre en mémoire de la bénédiction donnée par l'Abbé Jean Pierre BORIE il y a 96 ans. Une plaque commémorative sera aposée pour mémoriser le don d'Isaïe DUPREY. Cette réalisation a été prise en charge par "Les Amis du Patrimoine Callevillais".
Piquetage, terrassement, et décapage	Mise en place des buis, d’un paillage, et présentation des plantations
Mise en place d’une volige pour un futur lit de gravelle	Vue des plantations en cours

Rénovation du Calvaire

"Les Amis du Patrimoine Callevillais" avait informé sur son site, le 7 décembre 2020, la création d'un projet de rénovation du calvaire et de réaménagement des abords situés au carrefour Brionne-Harcourt. Nous vous avions demandé, à cette époque, votre avis sur les couleurs à retenir pour la restauration, et vous aviez été nombreux à répondre et à souhaiter maintenir les teintes d'origine : c'est ce qui a été fait.
Installation de l'échafaudage	Démontage du Christ	Christ déposé
Opération de décapage et nettoyage. Puis application d'un primaire anitirouille et d'une laque alkyde uréthane sur la Croix et sur le Christ		Réinstallation du Christ
Mise en place du Christ	Confection d'une plaque style parchemin INRI	Vue du calvaire fini, en attendant l'aménagement paysager prévu

Renovation du confessionnal

Il a fallu 18 jours pour remettre en état ce meuble car tout a été démonté pour refaire les différents tenons mortaises, greffes, panneaux, socles... Plusieurs ouies de respiration ont été installées et un isolant a été installé sous les nouvelles lambourdes
état délabré du confessionnal	remontage partiel
socle avec une partie des lambourdes détériorées par les capricornes et l'humidité
confection de nouveaux tenons et mortaises
de nouvelles lambourdes isolées de l'humidité du sol + ouies de respiration
confessionnal restauré et remis à sa place

Renovation des 5 piliers

La structure du clocher, composé de cinq piliers, nécessitait une intervention: les photos montrent l'état des poteaux après l'enlèvement des parties qui confinaient l'humidité. Cette dernière ne pouvait s'échapper que par le bois. La photo du poteau démantelé montre que la surface portante de base se trouve amoindrie: à l'origine à 900 cm2 (30x30), elle n'était plus qu'à 150cm2, soit six fois moins de résistance, il était temps d'effectuer ces travaux!
côté St Hélier, état des piliers après enlèvement des parties cimentées	côté St Hélier, changement des piliers greffés à mi-bois
côté confessionnal, vue du 3ième poteau avant et après greffage	côté confessionnal, vue du 4ième poteau avant et après greffage
côté confessionnal, vue du 5ième poteau avant et après greffage

Restauration de la voûte

La peintre Mélanie Barbier de l'entreprise le Pigment Rouge a participé la rénovation de la voûte. Les merrains sont des morceaux de chêne fendus en planches fines et assemblés afin de former des panneaux de bois. La manière avec laquelle les merrains sont assemblés s'appelle le bouvetage. Cette technique d’assemblage est faite, d'une part, pour constituer un panneau large, comme fond d’armoire par exemple, et d'autre part, pour donner un aspect uniforme au panneau. Le bouvetage parraissait ancien, et la plupart des merrains était en bon état, certains portaient même encore des traces de peinture bleue et rouge, en particulier sur la sablière, la poutre horizontale qui supporte la toiture.
Pose d'un deuxième échafaudage et déplâtrage laissant apparaître les merrains.	Vue de la première travée, où on voit les merrains découverts, pose des nouveaux merrains (près des anges)
Vue d'une travée avant pose de nouveaux merrains pour combler les trous	Badigeonnage à la chaux
Confection d'un liseret rouge comme autrefois	Vue de la voute entièrement restaurée

Restauration du chemin de croix

Grâce à l'aide de Sophie, de Serge Beaugrand et aussi un peu de Daniel, trois petites croix ont été ajoutées ou réparées sur les quatorze stations du chemin de Croix. Le chemin de Croix commémore la Passion du Christ en évoquant quatorze moments particuliers de celle-ci.

Restauration des contreforts

Voici quelques photos des travaux de maçonnerie réalisés courant août, notamment sur les contreforts n°2 et n°4 dont les pierres se délabraient (voir photos). Nous avons procédé à une carbonatation: la chaux Ca(OH)2 se carbonate par absorption du dioxyde de carbone de l'air. Cette réaction n'est possible qu'en présence d'eau, et se représente par Ca(OH)2 + CO2 => CaCO3 + H2O. Elle se déroule sur les murs passés à la chaux, ce qui forme une croûte superficielle de calcaire, appelée carbonate de calcium (CaCO3). Quand le mur se craquelle, la chaux sous-jacente se retrouve à son tour à l'air et se carbonate. Le mur ainsi s'auto-régénère. À l'inverse, le procédé permettant d'obtenir de la chaux en chauffant du calcaire s'appelle la calcination. Les parties cimentées ont été remplacées par du mortier de chaux hydraulique de St Astier.
contrefort 4 avant	contrefort 4 apres

Les menuiseries du chœur sont terminées

Depuis le 30 septembre toutes les menuiseries du chœur sont achevées. Voici les derniers clichés de la restauration des stalles et miséricordes. Cela a nécessité beaucoup de travail car chaque lambourde (44 au total) est séparée du sol par un isolant afin d'éviter que l'humidité remonte par capillarité. Des ouïes de ventilation inter-lambourdes, puis entre les parties hautes et basses ont été aménagées afin que l'air puisse circuler.
État des lambourdes placées sous les stalles	État des lambris, partie haute des stalles	État des lambris placés au dessus des stalles	Gros plan sur une des 44 lambourdes
Pose des nouvelles lambourdes avec trous de ventilation	Miséricorde du chœur: vue de dessous avec de nouvelles lambourdes	Stalles du chœur: vue des lambris refaits à neuf	Stalles - miséricordes: vue de la ventilation haute
Stalle - miséricordes: vue de la ventilation basse	Mur Sud (stalles): emplacement de la porte des Morts	Derrière la stalle, porte rebouchée dite du curé	Sous les stalles, coté Sud du chœur, dallage avec cabochons émaillés

Réparation de la console et rénovation de Saint Hélier

Les réparations sur la console et sur la statue de saint Hélier (rebouchage des cassures, réparations des parties manquantes...) ont été brillament exécutées par Sophie
Détails de la console avant restauration, le support en fer a rouillé, entrainant une dislocation horizontale et verticale
Un nouveau support en inox (fourni par Eric Crombez) a été placé dans les cavités ci-dessus, le tout scellé avec un mortier de chaux.	Finitions minutieuses de la console par Sophie.
Réparations effectuées par Sophie: nez, manteau, lettres dorées...	Saint Hélier le Fort trône maintenant à sa place.

On continue les travaux de menuiserie...

La piscine est un lavabo sacré situé dans une église servant à des rituels de purification. Ce lavabo se présente sous la forme d'une vasque incluse généralement dans l'épaisseur d'un mur intérieur, non loin du chœur, dans l'agencement de la maçonnerie, en creux comme une niche. Il existe une de ces niches dans l'église, située dans le choeur sud-est, et dont les lambris qui l'entourent viennent d'être terminés. Les deux tiers des boiseries sont neuves.

Les travaux de restauration de menuiseries ont commencé

Tous les panneaux ont été remis en état (greffes, nouveaux montants décapés et traités). Ils ont été ré-assemblés avec espace de ventilation basse et haute plus la pose d'un isolant de protection contre l'humidité.
lambris choeur Nord avant restauration
pose du premier et du dernier panneau
préparation de la plinthe et exécution d'une moulure à l'ancienne
restauration terminée, zoom sur les ventilations hautes et basses

La rénovation de la porte des Morts

	Après les travaux de piquetage entrepris en décembre 2014, l'assosication "Les Amis du Patrimoine Callevillais" a découvert l'amorce d'une ancienne porte des morts que les membres ont récemment réhabilitée en juillet dernier. Cette porte donnait sur le cimetière attenant à l'église. À l'issue de la cérémonie funèbre, le corps du défunt empruntait ce passage pour être enterré dans le cimetière. Cette porte était étroite et sa présence était fréquente dans les églises romanes, par la suite, elles ont été murées. Par cette porte, seul le cercueil (ou, pour les plus pauvres, le corps était simplement enroulé d'un linceul) passait et était reçu par les fossoyeurs car ces derniers n'entraient pas dans l'église. C'était ainsi le passage du monde des vivants à celui des morts; jamais personne ne devait franchir ce seuil sous peine des pires superstitions et cette porte n'était ouverte qu'au moment d'un décès. Cette rénovation représente pour l'association la troisième réalisation d'envergure qui a été achevée en juillet 2015. L'association remercie ceux qui ont apporté les pierres et les silex utilisés pour le remplissage.
ancienne porte	détail ancienne porte	emplacement du futur logement du seuil de la porte des Morts	détail de l'emplacement du futur logement du seuil de la porte des Morts
future pierre du seuil	acheminement de la pierre	exécution des pieds droit-gauche, remplissage en silex	côté sacristie terminé

« La déploration du Christ » est de retour en l'église de Calleville

article du Paris-Normandie publié le 28 avril 2015
La Pieta, ou Déploration du Christ, a retrouvé sa place en l'église de Calleville. Ce tableau, propriété de la Ville, a été restauré par le frère Pascal Pradié, de l'abbaye de Saint-Wandrille. Un coup de jeune qui n'aurait pas été possible sans l'association Les Amis du patrimoine callevillais et sans les donateurs.

Qui est l'artiste ?

Pour accueillir l'œuvre dans sa demeure, 120 personnes se sont déplacées en l'église du village. L'occasion, pour le moine, de revenir sur le travail qu'il a effectué. "J'ai tenu à mettre en évidence le bleu de la robe de la Vierge Marie. Au 17e siècle, époque reconnue pour notre tableau, cette couleur était obtenue par l'utilisation de poudre de lapis-lazuli."

"Ce tableau a été fait par un artiste, pas par un vulgaire barbouilleur. Seul hic, à ce jour, nous ne savons toujours pas de qui il s'agit", souligne le président des Amis du patrimoine, Daniel Charpentier.

La soirée s'est terminée par la bénédiction du tableau par le père Pierre Ngouma.

Un tableau de la commune de Calleville restauré en l'abbaye de Saint-Wandrille

article du Paris-Normandie publié le 27 février 2015
Une délégation de sept personnes de l'association Les Amis du patrimoine callevillais vient d'être reçue par le frère Pascal Pradié, restaurateur de tableaux en l'abbaye de Saint-Wandrille.

Minutie

Ce dernier leur a exposé les différents supports utilisés par les peintres pour produire leurs œuvres (toile, bois, cuivre). «Nous avons pu voir de très belles peintures restaurées ou en cours de restauration. Il nous a ensuite conduits dans l'atelier où se trouve notre tableau, La Déploration du Christ, en cours de restauration, qui sera réentoilé», souligne le président des Amis, Daniel Charpentier.

Le frère Pradié a décrit les diverses opérations qui semblent aussi complexes que minutieuses. Il reste à fixer la toile sur son cadre bois et viendra alors le temps des dernières retouches sur les différents «accrocs» de peinture encore visibles.

Le frère Pradié a mis en évidence la couleur bleue de la robe de la Vierge Marie, au XVIIe siècle. La remise de Déploration du Christ en l'église de Calleville est prévue en avril.

Travaux de piquetage et de maçonnerie

Les responsables de l'Association sont au travail. Leur objectif: remettre en état les murs extérieurs de l'église! Ils ont besoin d'aide pour effectuer des travaux de piquetage sur les soubassements de la partie sud de l'église. Pourquoi ce travail ? pour supprimer les endroits cimentés qui enferment l'humidité dans les murs anciens, car ces derniers doivent "respirer". En effet le ciment est imperméable et il emprisonne l'eau qui remonte par capillarité. Cette humidité cherche à s'échapper en créant, par la suite, des désordres tels que le pourrissement des fondations, ou le décollements des revêtements.

Maçonnerie

Ensuite les parties piquetées seront:
- soit jointoyées entre les silex et les pierres dites "à pierre vue",
- soit revêtues d'un enduit à base de mortiers, de chaux naturelle aérienne pour les parties hautes des murs
- ou soit recouvetes de chaux hydrauliques naturelle pour les parties basses plus exposées aux intempéries.
Ces liants, qui sont souples et respirants, sont issus de la cuisson du calcaire.

Arrivés au stade de l'exécution de la maçonnerie, il sera nécessaire de trouver un ou plusieurs maçons expérimentés, si possible bénévoles, qui connaissent l'utilisation du mortier de chaux naturelle et qui sachent jointoyer. Ils pourraient encadrer une petite équipe de bénévoles.

Notre première restauration: l'aigle-lutrin

Qu'est ce qu'un lutrin ?	C'est un grand pupitre placé dans le chœur sur lequel on pose l'Évangile.
D'où vient-il ?	Peut-être cette merveille est arrivée à l'église St Aignan de Calleville en provenance du Bec-Hellouin lors du démantèlement de l'abbaye vers la fin du XVIII siècle.
De quelle époque date-t-il ?	Probablement du siècle de Louis XIV.
Quelle est la signification de cet oiseau ?	L'aigle est le symbole du ciel, de l'âme, et de l'esprit. L'aigle est attribué à St Jean l'Évangéliste. Il est surnommé "L'Aigle de Patmos" du nom de l'île grecque où St Jean fut assigné à résidence, et c'est de cet endroit qu'il rédigea ses épitres et le livre de l'Apocalypse. Aux ailes déployées, cet aigle s'appuie sur sa patte droite en serrant un globe, symbole de la souveraineté universelle et du monde. Le pied du lutrin est de base triangulaire: c'est le "delta" grec, représentant la symbolique de la Trinité à cause du chiffre 3. Le pied de ce triangle repose sur des griffes de lion...